Avec une hausse des taxes sur le diesel de 10% prévue en 2018, les prix à la pompe vont encore grimper et peser sur les budgets flotte. Pourtant il existe des solutions efficaces pour faire des économies et optimiser sa car policy. Petit tour d’horizon de la question.
Selon l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE), la part carburant représente 17% du coût d’usage d’un véhicule (TCO). Afin d’amortir les conséquences d’une hausse des prix des carburants, mieux vaut anticiper en mettant en place une car policy permettant à l’entreprise de maîtriser la consommation de ses collaborateurs.
Privilégier des véhicules moins énergivores
Contrairement aux idées reçues, un moteur plus puissant n’est pas toujours synonyme de plus consommateur. En effet, en raison des nouvelles règles liées à la fiscalité écologique, les constructeurs font aujourd’hui des efforts afin de proposer les meilleurs compromis entre consommation et puissance. Il convient donc au responsable de parc d’étudier avec précision le renouvellement de son parc automobile afin d’opter pour des véhicules plus récents, équipés de moteurs plus raisonnables. Afin de pouvoir challenger les véhicules entre eux, il est nécessaire de pouvoir faire ses choix en fonction d’un TCO véhicule prévisionnel intégrant les coûts de financement, mais également la fiscalité et l’énergie. Autre indicateur de performance concernant les véhicules, cette fois à la route, le PRK (prix de revient kilométrique) peut permettre de réaliser des classements de vos différents modèles en parc et de pouvoir ajuster vos approvisionnements et achats en fonction des performances économiques réelles de ces derniers.
La carte carburant, un enjeu stratégique
En proposant aux collaborateurs de l’entreprise de disposer d‘une carte carburant, le gestionnaire de parc est en mesure de centraliser l’intégralité des données et des dépenses liées à ce poste. Evitant une gestion fastidieuse des factures et des récupérations de TVA, la carte carburant permet de globaliser la facturation en associant chaque conducteur à sa consommation. Surtout, chaque carte est entièrement paramétrable par l’entreprise. Type de carburant utilisé, litrage maximum, interdiction de certaines zones géographiques, limitation de mettre du carburant les weekends, ou à certaines heures… Outre une gestion facilitée et l’assurance d’éviter les abus, la carte carburant oblige également le conducteur à renseigner son kilométrage, permettant au gestionnaire de flotte de suivre précisément l’utilisation de la voiture et d’anticiper ainsi certaines dépenses. Les remontées de données kilomètres n’étant pas à 100% fiables, il est conseillé de réaliser, par le biais des logiciels de gestion de parc, des campagnes de relevés kilométriques tous les mois ou trimestres en fonction de la durée des contrats de location et de la vétusté du parc.
Et l’éco-conduite ?
Mais changer le comportement des conducteurs est sans aucun doute l’un des aspects les plus importants permettant à l’entreprise d’optimiser ses coûts de carburant. Grâce à certaines techniques en effet, l’éco-conduite appelée aussi conduite économique est l’apprentissage et la pratique d’une conduite souple et modérée. Vérifier la pression des pneus quotidiennement, bien démarrer, anticiper, réduire sa vitesse, ne pas surcharger le véhicule, garder son calme au volant…En faisant évoluer les mentalités et en offrant aux salariés les clés pour pratiquer l’éco-conduite, les entreprises peuvent ainsi réaliser des économies considérables de carburant.
Salutaire pour l’environnement puisqu’elle réduit par trois les émissions de CO2 des véhicules, plus sûre pour les conducteurs qui adoptent une conduite plus souple, et plus économique, l’éco-conduite permet également à l’entreprise de réaliser des économies sur les coûts d’entretien du véhicule.