Avec 23,8 millions d’utilisateurs dans le monde en 2017, l’autopartage intéresse les particuliers, urbains, certes, mais également les entreprises. Si l’on définit l’autopartage par la mise en commun d’une flotte de véhicules au profit d’abonnés, derrière cette définition il s’agit d’un principe très simple : disposer d’une voiture le temps d’un déplacement occasionnel. Cette alternative idéale aux véhicules peu utilisés est une formule qui séduit de plus en plus de collaborateurs des entreprises et gestionnaires de flottes qui deviennent de véritables gestionnaires de mobilité. Explications…
On connaît les formules de « Car Sharing » classiques qui permettent aux particuliers de disposer d’un véhicule lorsqu’ils en ont besoin, sans avoir à se préoccuper des soucis d’assurance, d’entretien ou de stationnement, mais l’on sait moins que cette formule existe aussi pour les flottes de véhicules professionnels. Il est vrai qu’il s’agit d’un marché encore naissant mais ses perspectives de croissance sont particulièrement intéressantes et pourraient s’intensifier dans les années à venir. En effet, alors que le marché de l’autopartage en entreprise regroupait environ 35 000 véhicules à fin 2017, il devrait quadrupler d’ici 2022 pour atteindre environ 136 000 véhicules !
Une demande des collaborateurs
Si de nombreuses entreprises disposent de « pool » de véhicules mis à disposition de leurs collaborateurs pour leurs besoins professionnels durant leur journée de travail, afin de rationaliser leurs déplacements professionnels, d’autres ont fait le choix d’ouvrir ce service pour les déplacements personnels. Ainsi, une partie des véhicules du pool peut être proposée aux collaborateurs éligibles à un véhicule de fonction mais qui préfèrent une « car allowance » plutôt qu’un véhicule qu’ils n’utiliseraient que peu. Une offre qui séduit de plus en plus de collaborateurs et qui est parfaitement en phase avec les contraintes actuelles de mobilité et de maîtrise des coûts : embouteillages grandissants, stationnement de plus en plus difficile, recours systématique aux taxi/VTC coûteux pour les entreprises.
Les nouvelles technologies, outils de développement du « free floating »
Permettant de mettre plus facilement en place les outils de partage de véhicules, c’est grâce au développement des nouvelles technologies, et en particulier les nouvelles technologies embarquées que la mise en place de flottes automobiles partagées est aujourd’hui permise. Avec l’aide des plateformes logicielles, la gestion des flottes en autopartage est plus simple et permet le développement du « free floating », un nouveau modèle qui permet de prendre et déposer une voiture n’importe où dans une zone autorisée et non plus uniquement à un endroit précis. Plus souple, le free floating promet une mobilité plus flexible et sans contrainte, que ce soit pour l’utilisateur qui peut trouver instantanément une voiture disponible à proximité où pour l’opérateur d’autopartage, puisqu’il n’y pas plus de dépense d’infrastructures. Selon le cabinet d’études Berg Insight, spécialiste de la communication Machine-to-Machine (M2M), le free floating représenterait à ce jour près de 40 000 véhicules (soit 19% du parc) et devrait atteindre 102 000 véhicules d’ici 2022, principalement en Europe et en Amérique du Nord.
Grâce aux outils de gestions, aux logiciels et aux applications qui sont des aides précieuses dans l’analyse et le suivi de gestion des flottes automobiles, tels que Winflotte, les entreprises peuvent ajuster précisément leurs besoins et leurs choix de gestion afin de prendre les décisions qui leur correspondent le mieux.