Selon un rapport récent, les ventes de véhicules électriques pourraient atteindre 25 millions d’unités d’ici 2025, et peser 22,4 % des ventes totales du marché automobile. Il reste pourtant du chemin à parcourir en France puisque en 2017, avec 31 000 nouvelles immatriculations, les véhicules électriques représentent 1,2 % du marché automobile. Enjeux d’avenir et potentiel de croissance sont donc au rendez-vous !
Réduire son empreinte carbone, baisser ses coûts. L’objectif est environnemental, certes, mais également économique et de plus en plus de responsables de flottes automobile prennent conscience de la nécessité de rendre leur parc davantage éco-responsable et de passer aux véhicules électriques.
+ 39 % de véhicules électriques dans les flottes
DE plus en plus d’entreprises Une tendance qui semble bien enclenchée. En effet, selon l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE), les immatriculations de véhicules électriques en entreprise ont affiché une croissance de + 39,6 % sur les cinq premiers mois de 2018 par rapport à 2017, avec 5 603 VP et VUL électriques immatriculés. Mais si la part de marché de l’électrique est en forte hausse : à 1,7 % en 2018 contre 1,47 % en 2017 et 0,97 % en 2016, elle reste néanmoins encore faible. Les véhicules hybrides quant à eux affichent une très bonne progression avec en moyenne + 48,4% et même + 62,8% pour les hybrides rechargeables.
Une fiscalité incitative
D’autant qu’avec un bonus réservé aux véhicules électriques et hybrides destiné à alléger le coût d’achat de véhicules propres, les flottes automobiles électriques bénéficient en France d’une fiscalité avantageuse et très incitative.
Motiver les conducteurs
Pour autant, les véhicules électriques ne s’adressent pas à tous les salariés. S’ils sont idéals pour les courtes distances, les rendez-vous proches et les distances domicile-travail, ils ne conviennent par exemple pas à l’utilisation intensive qui peut en être faite par exemple par les commerciaux qui parcourent plusieurs dizaines de milliers de kilomètres par an. Et certains salariés continuent à préférer les véhicules de fonction thermiques, plus polluants certes mais plus pratiques car plus autonomes et permettant de parcourir de plus grandes distances. Pourtant, la plupart du temps, une fois les premières réticences surmontées, les conducteurs reconnaissent unanimement le confort de conduite de ces véhicules.
Une conduite plus apaisée
Afin d’optimiser l’autonomie des véhicules électriques, les conducteurs doivent apprendre à davantage anticiper. Ils sont naturellement poussés à adopter une conduite plus « zen » avec moins d’à-coups, moins d’agressivité, qui anticipe les freinages avant un virage, un carrefour, ou un embouteillage. Une pratique qui se rapproche des règles de l’éco-conduite et favorise les comportement vertueux des conducteurs.
Électrique + autopartage, le bon duo
Mais pour les plus réticents, afin de les motiver à passer à l’électriques, certaines entreprises proposent à leurs salariés ayant opté pour un véhicules de fonction électrique de bénéficier pour leurs longs trajets (lors de leurs vacances par exemple) du prêt d’un véhicule thermique. Il peut s’agir de mettre à leur disposition un véhicule du pool, voire un véhicule de Location Courte Durée.
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